Désirer, aimer, séduire les femmes... et tomber amoureux !

La journée de travail était longue. De 9h ce matin à 18h ce soir mais la pause déjeuner était aussi un repas de travail !

J'avais prévu de me libérer à 17h pour aller voir Ch chez elle... mais les réunions de l'après-midi ont duré et je ne pouvais pas m'échapper.

Finalement, j'arrivais chez Ch vers 18h.

L'avantage de la vie en province c'est que les distances y sont plus courtes que dans les grandes villes.

Les premiers mots de Ch ont été : "Avec ou sans culotte ?".... ce qui mettait tout de suite dans l'ambiance.

Je lui ai dit que je préférais sans mais ça pouvait attendre 5 minutes.

Instantannément, Ch a une nouvelle fois démontré sa capacité incroyable à engloutir mon sexe entièrement au fond de sa gorge.

Je n'avais vu ça que dans les films pornos et je n'imaginais pas vivre ça un jour avec une femme "normale" (dans le sens où ce n'est pas une professionnelle !)

Elle m'a entièrement déshabillé et je l'ai alors emmenée dans sa chambre.

Nu, j'avais un peu froid et me suis recouvert de la couette. Et Ch est venue sous la couette.

Je l'ai pénétrée tout de suite.

Elle n'était pas encore complètement mouillée mais c'est venu très vite après quelques allers-retours et quelques caresses.

Et puis assez rapidement, elle s'est retournée, me donnant volontairement son cul à prendre.

Ce que j'ai fait.

La pénétration anale ne se fait pas toujours très facilement, et c'était un peu le cas aujourd'hui.

Après l'avoir pénétrée un peu, une résistance est venue dans la pénétration.

Les caresses, les bisous, les mouvements,ont libéré alors son cul est j'ai pu pénétrer entièrement son un cul bien humide, bien accueillant.

Je la pénétrais ainsi depuis quelques minutes quand elle m'a dit ce qu'elle ne m'avait jamais dit précédemment : "Défonce-moi".

J'avoue que ça m'a donné une ferveur supplémentaire (ce qui devait être le but recherché) et tout en caressant son sexe très très humide, j'ai assez rapidement joui au fond de son cul pendant qu'elle gémissait de plaisir.

Ch m'a couvert de baisers amoureux pendant que je partais.

L'amour que j'avais pour N n'était-il pas une illusion ?

Une façon de vivre encore des plaisirs amoureux que l'adolescence disparue m'a retirés.

A 40 ans, on n'est plus adolescent a priori.

Pourtant combien d'adultes agissent en adolescents permanents.

Bien sûr, la société les contraint à avoir en apparence une attitude adulte mais franchement beaucoup sont encore adolescents.

Cet amour pour N, aussi violent pouvait-il être, n'était sans doute pas l'élan attendu.

Cet élan qui redonne vie, cet élan qui donne une autre vie.

Vivre avec elle n'était pas raisonnable.

Une femme fatale, bien sûr c'est attirant, mais une femme fatale est aussi une femme fatale pour tous les hommes.

D'ailleurs ne m'a-t-elle pas annoncé qu'elle aimait les hommes, qu'elle aimait séduire, qu'elle pouvait être amoureuse de plusieurs hommes en même temps.

Qui suis-je moi parmi tous ces hommes ?

L'un d'entre eux. Et seulement l'un d'entre eux.

Ne te fais pas d'illusion mon gars (comme m'appelle F), tu aurais été une passion certainement, mais une passion passagère et tu aurais souffert.

Ton ventre se souvient de ces douleurs de passion, ces douleurs qui coupent toute envie, et pas seulement l'envie de manger.

Non, finalement, elle ne m'aime pas vraiment.

Elle me désire certainement.

Elle a certainement déjà atteint son but : Me conquire, et point.

Plus les semaines vont passer et plus je l'oublierai.

Les pipes phénoménales de Ch vont m'y aider. Comment fait-elle pour engloutir ainsi mon sexe entièrement, c'est un mystère. Comment fait-elle pour se faire sodomiser si facilement ? Là aussi, je ne vois que le désir extrême qu'elle a pour moi pour expliquer ce phénomène.

Au moins quand je suis avec elle, je ne pense plus qu'au plaisir qu'elle ressent quand nous faisons l'amour.

...et j'arrive alors à oublier un peu N. Un peu. Comme aujourd'hui. Mais ça ne dure pas très longtemps, et la douleur au ventre revient.

N ne m'a toujours pas laissé de message.

Je suis passé devant chez elle trois fois hier avec l'envie de l'appeler à chaque fois.

J'ai résisté en me disant que ces appels l'embêteraient plus qu'autre chose.

Je n'aurais pas dû lui dire que j'étais amoureux d'elle.

Elle ne m'a pas beaucoup laissé le choix il faut dire.

Le premier soir elle m'a clairement fait comprendre qu'elle savait qu'on se désirait mutuellement et que si j'étais seul j'aurais passé la nuit avec elle.

Difficile après ça de dire qu'on n'est pas attiré, amoureux, ou je ne sais quel qualificatif !

En tout cas maintenant c'est le calme absolu.

Elle a atteint son objectif, vérifier qu'elle plaisait toujours ; elle n'a donc plus besoin de moi !

J'en profite pour tenter de faire baisser cette tension intérieure provoquée par toutes les pensées que j'ai pour elle.

J'ai même réussi hier à me dire que je ne devais pas être amoureux d'elle. J'étais bien soulagé d'avoir déjà eu cette pensée. La méthode Coué peut sans doute fonctionner avec moi aussi après tout.

A mon corps défendant je soupçonne le livre que je suis en train de lire d'être à l'origine de cette retenue momentanée à l'égard de N.

"Le parfum d'Adam" de Ruffin me fait oublier tous les soucis du moment, N incluse !

Ce matin toujours pas de texto en tout cas. Grrrrr !!!!!

Elle m'énerve quand même à ne pas me montrer un peu plus d'intérêt.

N a enfin répondu à mon texto ce matin : Elle a "besoin de se ressourcer auprès de sa famille".

Ressourcer signifie certainement : oublier son ex-amant qui ne veut plus la revoir semble-t-il, et... ne pas tomber amoureuse de moi !

Je suis triste de cette situation inextricable.

Je ne sais même pas si je l'aime ou si je suis seulement amoureux de l'amour qu'elle symbolise.

J'ai longtemps hésité et finalement je suis allé l'oublier dans les bras de C.

C qui est revenue cette nuit de République tchèque.

Je ne sais pas si C est amoureuse de moi mais je sais qu'elle ne cherche plus un autre homme depuis qu'elle me connait.

Nous avons fait l'amour une partie de l'après midi dans son appartement en déménagement depuis la fuite d'eau de la semaine dernière.

Heureusement la chambre n'a pas subi l'invasion aquatique.

Faire l'amour avec C c'est toujours un peu extrême.

L'inverse de M.

Nous passons notre temps à parler. Aux fantasmes succèdent d'autres fantasmes que nous nous racontons pendant que mon sexe la pénètre frénétiquement.

Tout comme Ch, C adore les mouvements de pénétration très rapide.

...mais elle ne jouit jamais ! Alors que Ch oui.

Elle prend du plaisir mais pas assez pour jouir. Ce qui est assez frustrant !

Pendant deux heures nous avons ainsi joué avant que je jouisse en elle.

Je me suis demandé pendant que nous faisions l'amour ("baisions" est plus adapté à ce type de rapport) si j'étais capable de la quitter.

4 heures plus tard je n'ai toujours pas trouvé de réponse à cette question.

J'y suis toujours prêt quand je ne la vois plus mais dès que je la revois, l'envie est plus forte.

Peu importe C. Au moins pendant quelques heures j'ai oublié celle qui perturbe mon esprit depuis des semaines.

Maintenant mon téléphone est à côté de l'ordinateur mais N ne m'envoie aucun message depuis ce matin.

Dommage, ou tant mieux. Je n'arrive pas à choisir.

Hier soir, M n'avait pas très envie de faire l'amour.

Disons qu'elle n'avait pas envie du tout en fait.

J'ai donc commencé par la masser dans le lit. Un mélange de massages et de caresses.

Sous la couette j'ai découvert son dos et ses épaules.

Mes mains étaient chaudes, tout comme son corps.

Il a fallu un bon moment avant que ne viennent les premiers gémissements de plaisir de ces attentions.

Entre temps je lui avais aussi caressé les pieds,  les mollets. Ses pieds et ses molets sont si fins que c'est un plaisir de les toucher.

Son pyjama empêchait de pouvoir remonter trop le long de la jambe mais suffisament tout de même pour lui donner envie.

Elle s'est alors couchée entièrement sur le ventre pour faciliter caresses et massages. Elle était restée jusque là sur le côté mais un discret mouvement de ses reins à un moment m'a fait comprendre que mes mains lui prodiguait un certain plaisir.

Un fois sur le ventre mes caresses ont été plus douces mais aussi plus sexuelle.

J'ai pu attraper ses seins et les masser délicatement.

Elle s'est relevée pour me permettre de la caresser plus facilement.

Je l'ai alors déshabillée entièrement et me suis déshabillé aussi.

Nos corps nus l'un contre l'autre dans la chaleur du lit nous faisaient déjà ressentir du plaisir.

Je me suis demandé si j'avais alors toujours envie de faire l'amour.

Et puis toujours sur le ventre elle a commencé elle aussi à me caresser les cuisses et s'est retournée.

Et nous nous sommes alors embrassé longuement.

J'étais entre ses cuisses et au fur et à mesure que nos baisers se prolongeaient je sentais que ses cuisses s'ouvraient pour m'accueillir.

La pénétration a été d'une grande douceur, très lente, naturelle.

Plus nous nous embrassions, plus je sentais mon sexe la pénétrer.

Je bougeais à peine et elle non plus.

Nous avons fait l'amour comme ça délicatement.

La pénétration était une caresse de plus. En plus de nos corps qui se caressaient lentement, de nos langues et de nos bouches qui embrassaient les lèvres, la bouche et la langue de l'autre.

Nous avons joui presque en même temps.

Sa jouissance a provoqué l'impulsion qui a provoqué ma propre jouissance.

Quel intense moment de plaisir.

5 minutes plus tard je dormais pour ne me réveiller que ce matin, heureux.

Je lui ai apporté un café au lit avec deux madeleines.

Elle part tout à l'heure.

... et je suis allé voir mon portable pour regarder si N m'avait répondu !

L'amour ne m'éloigne pas de l'Amour.

Il faut que j'arrive à résoudre cette difficulté existentielle !

Depuis que j'hésite entre : Je vais continuer à l'aimer / Je vais arrêter de l'aimer, rien ne va plus.

Je me demande si la souffrance créée par cette hésitation n'est pas pire que cet amour qui refuse de vivre sa vie.

Nous nous désirons depuis des années et nous ne voulons pas passer à l'acte et nous aimer vraiment.

Elle a peur et j'ai peur de trop souffrir comme d'habitude. Comme la dernière fois pour chacun de nous deux.

Nous avons tous les deux quittés nos ex-amours mais maintenant c'est bien nous qui souffrons. Et pendant ce temps nos deux ex-amours vivent leur vie.

Lui (son ex) est revenu avec sa femme.

Elle (V, mon ex) est partie avec son patron et vient de lui faire un enfant. Une petite fille.

Je ne l'ai pas vue.  On me l'a dit.

Je ne la vois plus d'ailleurs. Pourtant dans une petite ville de 50 000 habitants avec nos enfants dans le même Collège on devrait se voir.

Eh bien non ! Jamais ! Une fois tous les 6 mois on se croise.

Je crois être toujours amoureux d'elle malgré tout.

V est une merveille de la nature. Une femme fatale. Un danger pour le coeur.

N a l'air d'être tout aussi fatale pour les hommes.

Quelle idée d'être tombé amoureux d'elle. Je ne comprends pas comment c'est arrivé.

Comment je me suis retrouvé à avoir ces douleurs au ventre en pensant à elle. A être ainsi torturé par l'envie de lui écrire, de l'appeler en permanence... et à ne pas le faire pour ne pas l'inquiéter sur cet amour naissant et déjà passionné.

J'hésite à vivre cet amour ou à l'arrêter avant qu'il ne devienne trop douloureux.

Tant que j'hésiterai je ne serais pas bien. Triste.